vendredi 5 décembre 2014

« CHANTONS NOËL » AVEC LA CHORALE PAROISSIALE DE ST-JOSEPH-DE-BEAUCE


Lundi, le 1er décembre 2014, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec M. Fabien Giguère, directeur musical de la Chorale paroissiale de Saint-Joseph-de-Beauce. J’ai également eu le privilège d’assister à une partie de la répétition de la chorale. Cette dernière était en préparation de son grand concert de Noël « Chantons Noël » qui sera présenté le dimanche 7 décembre, à 14h, à l’église de Saint-Joseph-de-Beauce.
 

 
Un directeur passionné

Qu’on le nomme directeur musical, chef de chœur ou maître de chapelle … chose certaine, il sait diriger sa chorale de main de maître!

Fabien débute sa 20e année à la direction de la chorale paroissiale. Son travail l’amène à être présent à l’église tous les dimanches pour la messe, aux offices spéciaux, durant la semaine sainte, le temps de Noël, le Jour de l’An, Pâques, pour les confirmations. Il faut bien entendu ajouter toutes les pratiques hebdomadaires. Il aime ce qu’il fait et n’hésite pas à dire que c’est un beau travail!

Il avoue que la direction de la chorale lui permet de se garder en forme musicalement. Auparavant, il a fait de la musique pendant de nombreuses années avec des copains. Comme ce n’était pas des personnes qui avaient nécessairement une formation musicale, il trouvait alors qu’il la perdait. De travailler avec des feuilles de musique et avec des organismes professionnels permet d’apprendre et de pratiquer.

De plus, le contact avec les choristes est très plaisant. Ce sont des personnes gentilles avec qui il a du plaisir même s’il faut travailler; particulièrement durant la préparation de projets comme le concert qui aura lieu le 7 décembre prochain.

Les dimanches réguliers, ils sont environ 18 à 20 choristes. Lors d’une célébration spéciale comme Pâques, Noël, le Jour de l’An, ou lors de la visite d’une personnalité comme le Cardinal Gérald Cyprien Lacroix, qui présidera la grande messe de 9 h, le 7 décembre prochain, les choristes sont du nombre de 30.

Il y a de l’ancienneté chez les choristes! Cette année, deux d’entre eux ont dû quitter à cause de la santé, mais ça faisait tout près de 70 ans qu’ils étaient dans la chorale. En 2014, le plus ancien est M. Lucien Lessard avec ses 55 ans de participation..

Il a connu les directeurs qui l’ont précédé soit M. Damien Doyon, qui a été à la barre de la direction de la chorale pendant tout près de 30 ans et Mme Julienne Jacques, qu’il a remplacée, qui a été à la direction pendant 3 ans. Malheureusement, Madame Jacques est décédée, mais M. Doyon est toujours des nôtres avec ses 92 ans.


Une organiste de grand talent

L’organiste titulaire des grandes orgues à Saint-Joseph est Mme Esther Clément et elle débute sa 5e année à Saint-Joseph. Auparavant, elle était organiste à l’église St-Roch de Québec.  Elle a une maîtrise en orgue. Originaire de Sherbrooke, elle demeure présentement à Sainte-Marie et est enseignante au primaire. Avant Madame Clément, il a travaillé pendant 15 ans avec Mme Christiane Jacques, de Saint-Joseph. Il se dit chanceux, puisque durant ces vingt années, il a travaillé avec seulement deux organistes différents. Avec les années, lui et Madame Clément ont développé une complicité et des trucs. Ils n’ont même pas besoin de se regarder s’il y a nécessité de prolonger ou de raccourcir un chant dépendant de la durée de la communion.

La très grande majorité du temps, c’est Fabien qui choisit les chants, mais il arrive à l’occasion que Madame Clément lui en suggère. Il a cependant le dernier mot, puisque c’est son travail et qu’il doit respecter aussi la liturgie. Présentement, le temps de l’avent est commencé, donc c’est certain qu’il y a un chant thème de l’avent. C’est la même chose quand arrive le carême. Quand un chant est proposé par le diocèse, alors il faut l’apprendre. Il y a aussi des périodes de l’année où il y a des chants spécifiques. Mais, les dimanches normaux, il regarde un peu ce qui va se dire dans les épitres et les évangiles et vérifie également les suggestions de chants du Prion en l’église. Le type de célébration détermine aussi les chants. Si c’est une messe spéciale, c’est certain que le programme sera plus élaboré et qu’ils devront y consacrer de 3 à 4 pratiques.


115 ans d’histoire pour la chorale paroissiale

Cette année marque le 115e anniversaire de la chorale paroissiale telle qu’on la connaît; c’est-à-dire une chorale à 4 voix : soprano, alto, ténor et basse. Avant ça, il y avait des chorales de petits gars puisqu’il y avait un couvent pour jeunes hommes à Saint-Joseph. Il y a eu aussi des chorales de filles, des chorales d’hommes et des solistes qui venaient assurer les parties musicales des messes. C’est probablement la plus vieille chorale d’église au Canada, mais c’est difficile d’aller trouver l’information.

Des changements sont survenus à l’époque du Concile, dans les années 60, où il a fallu passer du latin au français. Il a su de Monsieur Doyon et des choristes qui plus âgés qui s’en souviennent que les chorales à l’époque se vidaient. Les gens étaient fâchés puisqu’ils étaient habitués à chanter du latin et du grégorien. C’est ainsi que tout le répertoire fut changé et qu’il fallut en apprendre un nouveau. C’est aussi ainsi que Monsieur Doyon, pour garder ses choristes, avait décidé de continuer à chanter du latin à Noël, au Jour de l’An et à Pâques.

Voilà pourquoi, ils ont  toujours gardé des Gloires à Dieu, des Saint, Saint, Saint, des Agneaux de Dieu en latin. Pour Fabien, ce n’était pas vraiment pas compliqué puisqu’il est demeuré pendant cinq ans aux États-Unis et qu’il faisait partie d’une chorale semi-professionnelle où ils chantaient beaucoup de latin. Il a même  rapporté et montré des chants en latin que les gens d’ici ne connaissaient pas.

Le défi est pour les plus jeunes qui entrent dans la chorale à qui ça fait peur, Mais c’est très formateur de chanter du latin autant pour la partie musicale que pour la prononciation. C’est certain que c’est plus difficile à apprendre parce que c’est du classique, mais quand ils reviennent aux chansons françaises après, c’est facile. Quand ils y a un Gloire à Dieu en latin, les choristes sont contents. C’est un beau défi toutes les fois, il faut le pratiquer et puis ça devient plaisant!
 

Un fans très important pour la chorale

Mgr Gérald Cyprien-Lacroix a connu la chorale lors de la messe officielle entourant le 275e de St-Joseph et de la Beauce en 2012. En 2013, la chorale a reçu une invitation à chanter à la Basilique Cathédrale de Québec à l’occasion de son 25e anniversaire de sacerdoce. Ils étaient environ 32 choristes pour l’occasion. Par la suite, elle a été réinvitée, par Mgr Lacroix, à l’occasion de son cardinalat, lorsqu’il est revenu de Rome au mois de février dernier. La célébration, qui eut lieu au Pavillon de la Jeunesse, a accueilli 3 000 personnes et fut enregistrée et télédiffusée. À leur tour, ils l’ont invité à présider la messe à l’occasion du 115e de la chorale et il a accepté. C’est une belle histoire d’amour et une belle chimie entre Mgr Lacroix et la chorale!

Lorsqu’ils ont reçu l’invitation pour aller chanter au Pavillon de la Jeunesse, ils l’ont pris comme un magnifique honneur. Fabien se souvient d’avoir dit à ce moment aux choristes « c’est notre 115e anniversaire et si le bon Dieu se cherchait une façon de nous remercier, il n’a pas pu trouver plus belle façon que de nous inviter à un événement aussi grand que celui-là ». Aussi, il s’était dit qu’il n’y a pas juste à Saint-Joseph qu’il se fait du bénévolat, il y en a dans toutes les églises. Il a alors téléphoné à tous les directeurs des autres chorales de la région afin de rassembler 50 choristes pour l’événement. La chorale était composée de chanteurs de Saint-Georges, Beauceville, Saint-Joseph, Saint-Frédéric, Tring Jonction, Saints-Anges, Vallée-Jonction, Sainte-Marie et Saint-Elzéar.


Chantons Noël le 7 décembre 2014

Pour le spectacle du 7 décembre 2014, ce sera à peu près les mêmes choristes qui sont allés au Pavillon de la Jeunesse, en février dernier.

Ce sera un spectacle 95 % Noël et il y aura une surprise qu’il ne veut pas dévoiler. Il y aura des chants de Noël profanes et religieux. La première partie du concert sera dans le chœur, qui sera aménagé en scène de spectacle, et  Madame Clément accompagnera la chorale. Ils interpréteront entre autres Noël à Jérusalem, Étoile des neiges, bref des chants profanes connus. La deuxième partie du spectacle sera avec les grandes orgues au jubé. Ils chanteront alors le fameux Jésus Bambino, Adeste Fideles, Minuit Chrétien, les gros classiques de Noël quoi. Il y aura donc deux parties, deux atmosphères complètement différentes et deux instruments différents pour les accompagner. Dans la 1re partie, il y aura aussi des artistes invités. Cette année, nous avons la chance d’avoir la Famille Gagné/Leclair, connue à cause de l’émission Un Air de Famille, qui fera une chanson. Également Micheline Gosselin qui chantera un Glore Alleluia. Marie-Claude Lessard, native de Saint-Joseph, demeurant à St-Georges et faisant partie de la chorale fera aussi un chant. Il y aura des artistes invités dans la 1re partie.

Fabien précise que ce sera un beau concert varié. La chorale donne des concerts différents depuis 1993. Il ne voudrait surtout pas que les gens quittent l’église en disant qu’ils ont eu droit à des chants d’Église tout le long. Le public est ravi par la variété et par les décors. À cet effet, ils ont débuté la décoration et termineront samedi avant le concert. Il y aura des sapins illuminés. C’est un spectacle audio, mais il y aura du visuel aussi.

La chorale se gâte en faisant ça et quand les gens viennent pratiquer, ils sont souriants.

 
Et sur le plan personnel …

Fabien a déjà enregistré un CD de Noël en 2010; lequel contient 12 ou 14 chansons. Ceux qui écoutent les radios locales présentement l’entendent. Ce sont toutes des versions originales, des chants connus, mais toutes des versions faites en studio avec d’autres arrangements. Il a également enregistré un autre CD en 2006 contenant des reprises de grands succès. Il aimerait  bien en faire un autre, il a des idées, mais manque de temps d’aller en studio. Soulignons également que c’est Fabien qui a signé les paroles et la musique de la chanson thème des Fêtes du 275e de Saint-Joseph.
 

C’est donc un rendez-vous dimanche le 7 décembre prochain, à 14h, à l’église de Saint-Joseph-de-Beauce, située sur l’avenue du Palais. Les billets sont au coût de 10 $ pour les adultes, 5 $ pour les étudiants présentant une carte et gratuit pour les enfants de 12 ans et moins accompagnés d’un adulte.
 
Visitez ma page Facebook pour voir mon album photo de la pratique.
 
Visionnez l'entrevue sur TVCB http://www.tvcb.ca/?vID=4103.
 

mercredi 3 décembre 2014

L’ÉCOLE JÉSUS-MARIE DEVIENT LE « RED COCONUT CLUB » LES 4 ET 5 DÉCEMBRE 2014!


Mardi, le 2 décembre dernier, j’ai assisté à une partie de la répétition des finissants de l’École Jésus-Marie, située au 670, 9e Avenue, à Beauceville. Ces derniers présentent leur spectacle les 4 et 5 décembre, à 20h, à la salle Marcel-Roy de l’école. Pour l’occasion, j’ai pu m’entretenir avec le professeur responsable de l’activité, monsieur Philippe P. Gobeil, ainsi que deux finissants.




Philippe P. Gobeil, natif de St-Elzéar, enseigne à cette école, depuis 4 ans,  l’anglais, l’histoire et le théâtre. Il possède un bagage académique et professionnel en théâtre. C’est un homme passionné qui prend plaisir à faire vivre une expérience enrichissante aux jeunes. Il croit en eux, leur permet d’exploiter ou de découvrir leurs capacités et les amène à s’approprier l’authenticité de leur personnage. Le choix de ses pièces est également une valeur ajoutée quant aux connaissances sur l’histoire.

Le choix des pièces, dont il a signé la mise en scène, le démontre bien :

2012      Tailleur pour dames
2013      L’oiseau Vert
2014      Aurore, l’enfant martyre

Également en 2014, la « Troupe de théâtre sous la chapelle » de l’école a été acclamée par la critique lors de la présentation de la pièce « Mourir pour si peu » au 22e Festival de théâtre francophone en Roumanie. Peut-être que l’année 2016 conduire la troupe au Festival de théâtre francophone en Russie?

En plus de la mise en scène, il fait également les maquillages et s’occupe de la confection des costumes qui sont vraiment très beaux.

Aux profits du bal de finissants, il signe cette fois la mise en scène d’un spectacle auquel participent tous les finissants de l’année, soit 90 élèves. Habituellement un défilé de mode, il a exploité tous les talents afin d’y intégrer un contenu de variétés. C’est ainsi que danseurs, chanteurs et mannequins vivront au rythme du «Red Coconut Club». Agence de mannequins ou cabaret illicite? … c’est ce que nous découvrirons!

Les deux étudiants que j’ai interviewés avaient des étincelles dans les yeux et prennent leur répétition très au sérieux; surtout que leur rôle les a amenés à développer des talents encore inexploités. Ils sont surtout heureux que ce soit un projet d’équipe auquel prend part tout le groupe des finissants. Même si les heures de répétition s’ajoutent aux études, chacun a pris la responsabilité de gérer son agenda en conséquence. Ils sont très fébriles de présenter leur spectacle!

Je souhaite un grand succès à toute cette équipe qui ne néglige aucun effort et qui donnera le meilleur d’elle-même! Ce fut une visite très inspirante … quelle belle jeunesse!

Notons que l’École Jésus-Marie offre plusieurs activités culturelles et artistiques à ses élèves :

Théâtre
Atelier de diction, travail corporel, technique scénique, appropriation de personnage

Jazz vocal
Un répertoire varié passant du pop contemporain, du folklore, du rock … le tout en français, en anglais et en espagnol

Harmonie
Flûte traversière, clarinette, saxophone, trompette, trombone, basse électrique, batterie, percussions.
L’école Jésus-Marie est la seule école en Beauce à offrir un grand concert en salle.

Comédies musicales
S’adressant aux élèves de 2e cycle
Composition de scénario, création de décors et création de chorégraphies
 
Comité des finissants
Spectacle de finissants
Défilé de mode

 
Pour en connaître davantage sur cette école, consultez leur site internet au www.ejm.qc.com.

Vous pouvez également les suivre sur leur page Facebook. Je suis certaine que nous verrons de belles photos de leur spectacle.

Consultez ma page Facebook pour voir mon album photo de leur répétition. Pour voir l'émission diffusée sur TVCB http://www.tvcb.ca/?vID=4078.

 

 

 

 

               

lundi 1 décembre 2014

LA MAGIE DE NOËL SE TROUVE CHEZ « ZONE FRIMA : LA MAGIE D’ÉLOLAND »


  
J’ai passé un après-midi extraordinaire chez « Zone Frima : La magie d’Éloland », situé au 990, rang Saint-Charles, à Beauceville. Le Père Noël et son équipe travaillent très fort présentement pour être prêts à recevoir les petits et les grands, du 5 au 31 décembre prochain, de 13 h à 21 h.
 
 
Dès mon arrivée sur le site, j’ai immédiatement ressenti la magie de Noël envahir mon cœur d’enfant. La forêt enchantée était tout illuminée et le sentier m’a conduit à l’atelier du Père Noël que j’ai eu la chance d’interviewer. Il était en compagnie de la Mère Noël qui cuisinait ses petites douceurs et de Saturnin, le chef taquin des lutins!
 
Je peux vous rassurer que le Père Noël est très en forme et prêt à accueillir tous les enfants de la région. Il a même déjà commencé à recevoir des lettres et des courriels. Saturnin qui veille au travail des lutins est certain que tous les jouets seront prêts à temps!
 
Opérant auparavant sous le nom de « Parc Éloland », la nouvelle propriétaire, Marie-Hélène Lepage, exploite dorénavant le site sous le nom de « Zone Frima : La Magie d’Éloland ». Elle peut toujours compter sur la collaboration d’Éloi Thibodeau qui agit comme coordonnateur à la création. Le site est toujours aussi enchanteur avec des ajouts qui raviront toute la famille.
Trois thématiques pour un plaisir assuré :
 
La Féérie de Noël avec son spectacle son et lumière en forêt.
 
Mission lutin où il faut compléter six épreuves dans la forêt enchantée des lutins. De plus, Saturnin a caché les vêtements du Père-Noël et vous pourrez participer au rallye pour trouver les indices permettant de les retrouver. Vous ferez étamper votre passeport après l’épreuve.
 
C’est à l’atelier que Mère Noël accueille les visiteurs dans sa cuisine avec ses petites douceurs. Si vous lui remettez un jouet, un livre ou des denrées non périssables, elle vous remettra une petite surprise. Mère Noël remettra cette récolte à des familles dans le besoin. C’est aussi à l’atelier que vous attendra notre cher Père Noël dans son douillet salon!
 
Cette année, Père Noël raconte une histoire tous les jours à 13h. Tandis que Saturnin vous offre un petit spectacle à 15h. Dans la Forêt Enchantée, il y a maintenant une scène où vous seront présentés des spectacles.
 
Pour les adultes, tous les vendredis à 18h, un chansonnier agrémentera vos soirées corporatives et autres.
 
Pour clôturer l’année, vous célébrerez avec un feu d’artifice le 31 décembre, à 21h.
 
Pour organiser une visite avec vos groupes scolaires, services de garde ou encore une soirée corporative, réservez dès maintenant au 418 561-7700.
 
Vous pouvez dorénavant acheter vos billets en ligne et payer par paypal. L’avantage d’acheter en ligne sera d’obtenir une réduction sur le tarif d’entrée. Pour les familles (2 adultes et 2 enfants), il y a un tarif spécial au montant de 40 $.
 
Si vous désirez acheter vos billets sur place, vous devrez prévoir payer en argent comptant seulement.
 
J’ai adoré ma visite chez « Zone Frima ». C’est l’expérience d’hiver à ne pas manquer!
 
Pour obtenir toutes les informations, consultez dès maintenant leur site internet : www.zonefrima.com
 
Pour voir l’album photo de ma visite, allez sur ma page Facebook www.facebook.com/couleursculturellesenbeauce
Visionnez mon entrevue  avec le Père Noël sur http://www.tvcb.ca/?vID=4095.  Découvrez la partie commerciale de notre enregistrement au début du bulletin de nouvelles de la TVCB http://www.tvcb.ca/?vID=4045
 

 

 

 

 

jeudi 27 novembre 2014

Ouverture du Salon des Artistes et Artisans de Beauce le 21 novembre 2014


Vendredi, le 21 novembre dernier, j’ai assisté à l’ouverture du 30e Salon des Artistes et Artisans de Beauce, au Centre Culturel Marie-Fitzbach, à Saint-Georges. Le salon se tenait les 21, 22 et 23 novembre dernier.



Depuis que j’ai découvert ce salon, je ne voudrais manquer aucune de ses éditions. Les artistes et artisans sont très accueillants. Les produits et articles proposés en kiosques sont variés et d’une grande qualité. Pour assurer la réussite de cet événement, il y a plusieurs bénévoles qui ne comptent ni leurs heures, ni leurs pas. Si vous n’avez eu l’occasion de vous y rendre cette année, je vous suggère de déjà le planifier à votre agenda de l’année prochaine.

Afin d’inaugurer cette 30e édition, quelques personnes se sont adressées aux visiteurs.

Claude Gagné, président d’Artistes et Artisans de Beauce a mentionné que l’organisation de cet événement a été un travail colossal et qu’une 30e édition est vraiment un événement extraordinaire. Il a tenu à remercier autant de fois l’équipe de bénévoles qui font de cet événement un succès annuel.

Diane Faucher, représentante du député de Beauce Sud, a également félicité toutes les personnes impliquées. Son souhait pour les artistes et artisans participants fut que les visiteurs soient nombreux afin que chacun puisse effectuer des ventes et faire connaître le résultat de leur créativité. Son souhait fut exaucé puisque plus de 3 400 visiteurs ont été fidèles au rendez-vous.

Solange Thibodeau, représentante de Ville de St-Georges, en l’absence du maire qui se trouvait à Québec, a donné l’espoir aux organisateurs d’un espace plus grand pour tenir une prochaine édition. Loin de faire des promesses, elle ose espérer qu’il sera possible d’effectuer des agrandissements avec la démolition de l’édifice voisin qui ne pouvait plus être récupéré. Même si l’argent à trouver demeure toujours un défi, elle demeure confiante et recommande à tous de suivre les développements.

Elle a également tenu à féliciter les présidents d’honneur de cette 30e édition. C’est d’ailleurs la première fois que la présidence est proposée à un couple, soit Pauline Bisson-Desjardins et Cléonide Desjardins, tous deux artisans et formant un couple depuis 50 ans! Pour terminer, elle a tenu à remercier les membres du comité organisateur : Lise Thibodeau, coordonnatrice, Michel Bisson, Marie-Stella Morin, Claude-Félix Pomerleau et Francine Labbé.

Cette cérémonie fut clôturée avec Lise Thibodeau du comité organisateur. Cette grande dame, de petite taille, n’a pas hésité à monter dans un escabeau pour s’adresser aux invités. Pour cette 30e édition, elle a annoncé une exposition des présidents des éditions 2002 à 2014 que nous pourrons visiter dès le 4 décembre prochain. Elle nous a également invités à voir la mosaïque des exposants des années 1987 à aujourd’hui sur les murs du corridor.

Parlant des bénévoles qui n’ont pas ménagé leurs pas depuis 30 ans, elle a calculé que la somme de ces pas équivalait à faire un aller/retour à pied jusqu’à Boston!

Pour conclure le tout, Madame Thibodeau a tenu à remercier la Ville de St-Georges pour leur appui et leur implication. Elle n’a pas oublié les commanditaires qui leur fournissent les locaux gratuitement.

 Après ces présentations, j’ai fait le tour de la quarantaine de kiosques pour rencontrer tous ces artistes et artisans que j'apprécie vraiment beaucoup … et j’ai fait de très beaux achats!

Félicitations et merci pour cette superbe 30e édition!
 

Allez voir mon album photo de la cérémonie d’ouverture et des artistes et artisans participants sur ma page Facebook : www.facebook.com/couleursculturellesenbeauce.

 

 

Entrevue au Comité d'aide de Beauceville (C.A.B.)


Lundi le 24 novembre dernier, j’ai eu le privilège d’aller visiter et de rencontrer les bénévoles du Centre d’Aide de Beauceville, situé au 116, rue Fraser, à Beauceville. Le Comité d'Aide Beauceville (C.A.B.) est un organisme à but non lucratif dont l'objectif premier est de venir en aide aux personnes démunies des municipalités de Beauceville, St-Alfred, St-Simon-les-Mines, Notre-Dame-des-Pins et St-Odilon.
 

Aide à la collectivité
 
Ouvert depuis 1990, cet organisme n’a jamais cessé de soutenir les personnes ayant besoin d’aide en leur procurant de la nourriture, des vêtements, des articles scolaires, des meubles … et surtout beaucoup d’Amour! Grâce è une quarantaine de bénévoles qui se relayent jour après jour, 6 jours sur 7, cet organisme peut accomplir sa mission.
 
C’est environ 95 boîtes de nourriture, d’une valeur d’environ 200 $ chacune, qui sont remises toutes les deux semaines pour apaiser la faim chez des personnes qui se trouvent en difficulté. Ces bénéficiaires n’ont à débourser qu’un montant de 5 $ qui sera réinvesti dans le garde-manger collectif. Personne ne s’habitue à vivre dans la pauvreté, à avoir faim, à vivre des inquiétudes quand tout s’écroule et qu’on ne sait plus comment s’en sortir. Mais, personne n’est à l’abri de ce type de situation. Par exemple, avec les fermetures d’usines et autres, un couple peut se retrouver en même temps sans emploi.
 

La faim existe même autour de nous
 
J’ai pu m’entretenir avec Serge Fortin, président du CAB et bénévole depuis de nombreuses années pour l’organisme. Il est accueillant, respectueux, à l’écoute et empathique aux besoins des autres.
 
Il m’a expliqué que le centre recueille des dons autant en argent, en nourriture, en vêtements, en meubles, etc. L’argent et la nourriture servent à l’achat de denrées pour les boîtes alimentaires qui sont remises hebdomadairement. Tous les autres dons matériels sont triés, les vêtements sont lavés au besoin, puis répartis dans les différents départements. Parce que le centre, c’est aussi un grand magasin général pour tous et pour toute la famille. Il est possible de faire de bons achats, sans payer de taxes, à faible prix. Avec une carte de membre annuelle au coût de 5 $, vous obtenez une réduction de 10% sur vos achats. L’argent recueilli avec ces ventes permet également de combler les besoins en achats de denrées, tels le lait, la margarine, le steak haché, etc.
 
Dans certains cas, des familles vivant une situation très difficile peuvent recevoir gratuitement vêtements, vaisselle, couvertures, meubles, etc..
 

Le recrutement de bénévoles est essentiel
 
Monsieur Fortin éprouve cependant une inquiétude concernant la relève. Les bénévoles qui œuvrent dans le centre depuis de nombreuses années vieillissent et n’ont plus la même énergie. Il n’est pas facile de recruter de nouveaux bénévoles et encore moins d’intéresser les jeunes à leur action. Les bénévoles sont le cœur du centre … sans eux le il ne pourrait poursuivre ses activités et répondre aux besoins grandissants dans la population.


Grande vente bisannuelle

J’ai pu visiter tous les départements et je peux vous assurer qu’il y a de tout pour la maison et pour habiller chaque membre de la famille : bébé, enfant, adolescent, femmes et homme … de la robe de baptême, à la robe de bal, aux jeans, aux manteaux, aux chaussures et bien plus encore. Tout est bien placé, propre et il y a de la variété. Il arrive même que des boutiques donnent leur surplus d’inventaires.
 
Tout le monde est d’ailleurs invité à leur grande vente, du 2 au 6 décembre prochain. Vous payez 5 $ pour obtenir un grand sac de plastique blanc et vous le remplissez à ras bord de tout ce que vous voulez (exception meuble!). Pas de limite sur le nombre de sacs payés … le tout sans taxe.
 

La Guinolée

J’ai également rencontré M. Rémi Hovington, vice-président du centre et président de La Guignolée qui a débuté il y a un mois avec le porte-à-porte. L’an dernier, avec l’aide de tous les bénévoles, des commanditaires et commerçants ils ont réussi à ramasser 11 587 $. Tout cet argent a été investi dans les paniers de provisions. Alors que la collecte fut déjà d’environ 20 000 $, il n’ose pas trop fixer d’objectif pour la campagne de cette année avec les conditions difficiles au niveau de l’emploi. Il serait cependant très heureux de recueillir au moins autant que l’année dernière. La population a moins d’argent à donner … mais la population qui sollicite de l’aide ne cesse de croître!
 
Le jeudi 27 novembre, il y aura une grande collecte au pont de Beauceville, de 14h à 16h, avec l’aide du Service sécurité de Beauceville et de la Sûreté du Québec. Même les 10 et 25 cents sont très appréciés et peuvent faire une différence au bout du compte! Monsieur Hovington vous remercie tous à l’avance de votre générosité.
 

Des bénévoles en or
 
En conclusion, le CAB est un besoin essentiel dans la collectivité. Les bénévoles qui y œuvrent sont empreints d’une très grande générosité envers leurs prochains. Sachez qu’il est facile de les aider et de ressentir les bienfaits de donner au suivant. Lorsque vous voudrez vous départir de vêtements, d’objets ou de meubles, faites en profiter un organisme qui saura leur donner une deuxième vie pour des gens qui en ont besoin.
 
Si vous ne pouvez apporter vos choses directement, ils se feront plaisir d’en faire le ramassage. Il suffit de téléphoner au 418 774-5444. La superviseure Huguette se fera un plaisir d’organiser cela avec vous.
 
Les heures d’ouverture (sauf durant le dîner de 11h15 à 12h30) :
Lundi au mercredi           09 h à 16 h
Jeudi                                   09 h à 16 h et de 18 h à 21 h
Vendredi                           09 h à 16 h
Samedi                               09 h à 12 h

 
Consultez leur site internet:

  
Visionnez à la TVCB mon entrevue sur la Guignolée avec Rémi Hovington
http://www.tvcb.ca/?vID=4038
Voir la partie 1 de l'émission "Voici l'histoire de ... Comité d'aide de Beauceville: http://www.tvcb.ca/?vID=4047 et la partie 2 http://www.tvcb.ca/?vID=4046
 
 
Visitez ma page Facebook pour voir l'album photos:
www.facebook.com/couleursculturellesenbeauce
 

jeudi 20 novembre 2014

ENTREVUE AVEC "LE FORGERON D'OR"


Mercredi, le 19 novembre 2014, j’ai eu l’immense plaisir d’aller tourner une émission chez Le Forgeron d’Or, à Sainte-Marie, et d’y rencontrer les propriétaires Agnès Goujon et Richard Grenier. Quel accueil chaleureux! J’ai eu droit à la présentation de leur équipe, à une visite de la boutique et de l’atelier et à des démonstrations … sans compter toutes les généreuses informations données par Richard. Mes yeux de fille ont été comblés par le très beau et mon cœur nourrit de l’espoir de pouvoir me procurer au moins une de leurs magnifiques créations!
 
 

De l’Or « made in Beauce » ... toute une histoire!
 
En 1846, le premier morceau d’or fut trouvé à St-François (devenu Beauceville), sur la rivière Gilbert, par une jeune fille du nom de Clothilde Gilbert : Mon père m’avait envoyé, un dimanche matin, chercher un cheval au champ pour aller à la messe et, en voulant passer par la rivière, j’ai aperçu au bord de l’eau quelque qui brillait. Je l’ai ramassé pour le montrer à papa. Je ne croyais pas que ce caillou jaune ferait tant de tapage. Un vulgaire caillou vendu 42$ en 1866 (extrait de la brochure « Les mines d’or de la Beauce », de W. Champman, en janvier 1881).
http://archive.org/stream/cihm_00577/cihm_00577_djvu.txt

Richard m’apprend qu’il est encore possible de trouver de l’or en Beauce. C’est certain qu’il y en a encore beaucoup, mais il faut être propriétaire des claims et il faut demander la permission avant de fouiller. À l’automne, plusieurs prospecteurs viennent le voir avec leurs pépites et lui demandent de faire des bijoux avec leur propre or. Il y en a plus qu’on peut l’imaginer. On entend parler du Klondike, de l’Abitibi, mais on entend très peu parler de la ruée vers l’or des années 1800 jusqu’à 1900. On dit qu’il y avait entre 2 000 et 3 000 prospecteurs en Beauce à la fin de 1800!


Des noces d’argent pour la boutique des propriétaires

Richard est très fier d’annoncer, qu’afin de souligner leur 25e anniversaire d’existence, ils feront tirer, le 31 décembre prochain, un lingot de 100g en or 10 carats sur lequel il y a l’inscription « made in Beauce ». Pour avoir la chance de le gagner, rien de plus simple … il suffit de passer à la boutique et de compléter un coupon de participation.


Deux points de vente pour vous servir

Sainte-Marie

À l’ouverture en 1989, la boutique de Sainte-Marie a été située sur la rue Notre-Dame durant trois ans. La boutique a ensuite déménagé pour s’installer durant dix-huit ans sur l’avenue Marguerite-Bourgeoys. Finalement, depuis près de quatre ans, la boutique se trouve sur le boulevard Vachon. Cet endroit est à la fois une boutique, un atelier et un économusée. Donc, toute la production se fait à Sainte-Marie.
 
L’économusée  présente différents artéfacts, des pièces qui proviennent du Musée de la Civilisation, du Musée Ramsay et de Parc Canada. Des pièces qui attirent toujours un peu plus les gens. On y retrouve entre autres  la reproduction de la plus grosse pépite d’or, la  McDonald (45 onces, soit 6 ‘’ ¾ sur 2 ‘’ ¾) qui a été trouvée ici en Beauce, dans la rivière Gilbert, en 1867.

Petit-Champlain à Québec

Une nouvelle boutique a pignon sur rue dans le Petit-Champlain à Québec; qui a d’ailleurs remporté cette année le titre de plus belle rue au Canada! Située dans un très lieu touristique, c’est un point de détail de bijoux beaucerons. Les bijoux vendus partent ensuite se promener un peu partout sur la planète. Richard éprouve toujours le plaisir de vendre un produit beauceron à un chinois! C’est l’endroit idéal pour offrir des feuilles d’érable, des esquimaux et des inukshuks. La boutique propose également des peintures autochtones peintes sur des peaux naturelles d’animaux confectionnées par le collectif Danaki.


Pourquoi un économusée dans la boutique?

 Faire partie du réseau des économusées donne une certaine notoriété, apporte de nombreux avantages et permet de sortir un peu de l’environnement habituel. Au départ, quand on demande à en faire partie, le produit est évalué par des spécialistes du milieu. Ensuite, des historiens viennent pour vérifier des choses, instruire des histoires et faire de la recherche. Richard m’informe que, contrairement à la croyance populaire, un orfèvre ne fabrique pas les bijoux. Le 1er orfèvre au Québec est Jean de Lavoisier, arrivé en 1635 et il fabriquait des calices.

À titre d’exemple, puisque chez le Forgeron d’Or ils aiment faire des bijoux faits à partir de fragments de météorite, les chercheurs ils sont allés chercher toute la documentation sur les météorites. Cette fois, Richard m’apprend qu’un météorite est tombé à St-Jean-sur-Richelieu en 1991 ou 1994. Charlevoix et Manicouagan sont d’ailleurs des impacts de météorites.
 
Le couple a commencé à s’intéresser aux météorites lorsqu’il a acheté son premier fragment lors d’un voyage à Hansbury en Australie, dans le New South Whale. Toujours aussi instructif, Richard m’explique qu’il est possible d’en trouver partout. Nous pouvons faire une petite expérience en laissant une bassine sous la pluie lors d’une grosse tempête. Une fois l’orage passé, il suffit de passer un aimant dans le fond du bassin. Toutes les particules qui seront récupérées seront principalement de la poussière cosmique. Puisqu’ils sont également gemmologues, ils peuvent authentifier les morceaux en les coupant, en les  polissant, en les sablant, puis en mettant une goutte d’acide nitrique qui créera une cristallisation.


L’expérience multidisciplinaire du Forgeron

Richard a toujours été dans le milieu des arts et il aime de temps en temps s’amuser et faire des pièces originales. Il a déjà fait de la sculpture sur bois en passant par St-Jean-Port-Joli. Il a déjà travaillé à la Céramique de Beauce et est ensuite devenu céramiste dans les années ’70. Il a également travaillé avec les métaux, le bronze, l’aluminium et a par la suite commencé à faire de la bijouterie.

Il présente Agnès comme étant la véritable propriétaire du Forgeron d’Or. Elle est spécialisée dans le diamant canadien. C’est elle qui  vérifie, étiquette et place les diamants dans des boîtes pour en faire une belle présentation. Puisque les diamants canadiens sont accompagnés d’un certificat, elle doit vérifier les numéros de série de chacun. L’équipe peut ensuite prendre la relève avec la vente et le montage sur un bijou.


Plus qu’une équipe … une véritable famille!

Chez le Forgeron d’Or, le travail d’équipe est très important et on sent bien que les propriétaires éprouvent de la confiance et un profond respect envers chaque employé; qu’ils considèrent comme une famille! On voit bien la complicité entre chacun et le plaisir de travailler ensemble. Aussi, tout le travail est vérifié et est accompli avec minutie dans tous les départements.

Le Forgeron d’Or compte dorénavant 4 joailliers, 1 horloger et une équipe de conseillères. Le couple est choyé de travailler avec leurs deux filles qui souhaitent prendre la relève; l’une est gérante à Québec et l’autre travaille à Sainte-Marie. Quoique Richard s’amuse à dire que c’est peut-être leur petite-fille qui vient de naître qui deviendra la future patronne!

J’ai eu l’occasion de rencontrer et d’observer à l’œuvre les joaillières Sophie et Marie-France qui font partie de l’équipe depuis respectivement 15 et 20 ans. Il y a aussi Danie qui est spécialiste du département des perles depuis plus de 10 ans. Cette dernière travaille avec la vraie technique, c’est-à-dire que son fil est retourné et replié sur lui-même; ce qui rend le bijou est plus solide pour durer plusieurs années.

J’ai également eu droit à la démonstration du coulage d’un lingot d’or par Sophie. Richard m’a décrit le procédé comme suit : à l’aide d’un chalumeau, il faut réchauffer la lingotière, faire chauffer le métal (l’or).  Lorsque le métal commence à fondre tranquillement, la couleur devient très vive. Il  faut ensuite mettre un peu d’acide borique qui sert à empêcher l’oxydation du métal. L’or étant un métal qui n’oxyde pas, ce ne serait pas nécessaire si c’était de l’or pur. Puis, lorsque le métal est en fusion, qu’il est très liquide, il est coulé. En une fraction de seconde, coulage et démoulage du lingot d’or.

Marie-France, quant à elle, m’a démontré un autre procédé de coulage qui consiste à la cire perdue par la force centrifuge. Le procédé consiste à sortir du four un  cylindre qui y est demeuré de 7 à 8 heures (1 350 degrés). Pour débuter, il faut remonter le mécanisme de la centrifugeuse et ajouter le métal dans le creuset. À l’aide d’un chalumeau, il faut faire fondre le métal et ajouter de l’acide borique. Lorsque le métal est complètement en fusion, il faut déclencher la centrifugeuse qui tourne 30 secondes; le métal pénètre alors dans le creux où la cire a été fondue (cette technique date de l’époque des Romains). La pièce doit  refroidir toute la nuit avant le démoulage du lendemain.
 

Si je veux me départir de mes vieux bijoux, pourrez-vous récupérer l’or?

Pour Richard, la question est importante et mérite une réponse. Il peut y avoir plusieurs possibilités, ça dépend de la quantité d’or et du sentiment éprouvé. Si vous aviez l’or de votre arrière-grand-mère et que vous y teniez, c’est éventuellement possible, dans la majorité des cas. Si ce sont de vieilles chaînes, le résultat donnera un métal un peu moins beau. Mais, si ce sont des bagues pour un minimum de 10 grammes, il peut prendre l’or, le faire fondre et en faire un lingot devant nous. Ce dernier pourrait éventuellement servir à fabriquer un jonc simple. Un travail plus élaboré prendrait plus de temps et coûterait un certain prix.

Il a également la possibilité de racheter l’or. Cependant, il spécifie que les bijoux fabriqués et destinés à la vente chez Le Forgeron d’Or ne sont jamais fabriqués avec du vieil or.  L’or racheté est fondu en un lingot qui est envoyé à la raffinerie, puis retourné en or pur.


Une visite vaut mille mots

Bien avant ce tournage, j’avais eu l’occasion de m’y rendre pour découvrir la boutique. Dès mon arrivée, j’avais reçu un très bon accueil. Puisque c’était ma première visite, j’avais été invitée à visionner une vidéo très intéressante de l’Économusée. Sans empressement, j’avais pu ensuite regarder très librement les bijoux en vitrines sur les deux étages, voir les artéfacts et lire les informations. Il y a des bijoux de qualité à la portée de toutes les bourses. Il y a aussi des bijoux originaux et sculptés qui portent bien la signature du Forgeron d’Or. En plus, il y a toujours Richard prêt à nous raconter une bonne blague.

Qu’on y aille seul ou en groupe, nous sommes toujours merveilleusement bien accueillis au Forgeron d’Or! Chez le Forgeron d’Or, vous n’irez pas simplement voir ou magasiner un bijou … vous irez vivre une expérience dans le ravissement!

Merci Agnès et Richard!

Le Forgeron d’Or nous souhaite des Fêtes en Or!
 

C’est maintenant à votre tour de vous y rendre :
 
Boutique, Atelier et Économusée®
Heures d’ouverture:
Lundi au mercredi : 9h à 17h30
Jeudi et vendredi : 9h à 21h
Samedi : 9 h à 12 h

Boutique
23½, rue du Petit-Champlain, Québec, QC G1K 4H5

Visitez le site internet : www.leforgerondor.com
et suivez leur page Facebook https://fr-ca.facebook.com/pages/le-forgeron-dor/378012268146
 
Allez voir dès maintenant l’album photo de ma visite : https://www.facebook.com/couleursculturellesenbeauce
 
Voyez dès maintenant l’émission tournée pour la Télévision communautaire de Beauceville http://www.tvcb.ca/?vID=4061
 

lundi 17 novembre 2014

EXPOSITION "COLORÉ DE NATURE" AU MUSÉE MARIUS-BARBEAU


Dimanche, le 16 novembre dernier, j’ai assisté au vernissage de l’exposition « Coloré de nature » au Musée Marius-Barbeau. Cette exposition regroupant 45 artistes de l’Institut des Arts Figuratifs est présentée jusqu’au 12 avril 2015.
 
 
Parmi les exposants, quelques-uns étaient présents à la cérémonie, dont Marie-Hélène Lapointe, Jean Barry, Bertrand Tremblay, Jacques Lisée, Benoit Lévesque, Marcel Mussely, Lise St-Cyr, Clarence Bourgoin, Jacques Léveillé, Alexandra Bastien, Lucie Ringuet, Johanne St-Cyr, Pierre Leduc, Serge Babeux, Lilyane Coulombe, Christine Nadeau et Denis Jacques.
 

Qu’est-ce que l’Institut des arts figuratifs (IAF)
 
La mission première de l’organisme,  fondé en 1986 par Tex Lecor, est de faire connaître et d’apprécier l’art figuratif par l’excellence du travail de ses membres. Ils sont plus d’une centaine de membres-signataires, peintres ou sculpteurs professionnellement actifs, dont plusieurs jouissent d’une renommée nationale et même internationale. La majorité des membres résident au Québec.
 
Pour devenir membre-signataire de l’Institut, chaque artiste doit présenter un dossier de candidature qui est examiné avec beaucoup de professionnalisme par un jury de sélection dont les critères sont connus et très rigoureux.

La présidente de l’IAF, Madame Marie-Hélène Lapointe, s’est dite enchantée du savoir-faire de son hôte pour la mise en valeur des œuvres des artistes, et a exprimé sa gratitude pour tout le processus de préparation de cette exposition.

Johanne Maheux, commissaire de l’exposition a, quant à elle, présenté les artistes de l’IAF comme des travailleurs acharnés, des libres penseurs, des êtres humains doués pour exprimer leur vision du monde par la peinture et la sculpture.

 
Pourquoi avoir choisi le thème « Coloré de nature »?

« Coloré de nature » est aussi le slogan de bienvenue apparaissant sur les panneaux installés aux différentes portes d’entrée de la Beauce. Selon Jean-Marc Labbé, président du conseil d’administration du musée, ce thème se voulait à la fois rassembleur et dynamique, afin de présenter des œuvres aux médiums variés.
 

Comment se décrit l’art figuratif?

Selon Wikipédia, « l'art figuratif se définit est un style artistique, en particulier dans la peinture, qui s'exprime par la représentation d'objets de la réalité extérieure. L'art figuratif utilise comme modèles des objets du réel, en les représentant tels qu'ils se présentent ou en les déformant. L'art figuratif est souvent pensé en opposition à l'art abstrait, qui ne cherche pas à représenter des objets du réel ».
 
Le président d’honneur de l’exposition et membre d’honneur de l’IAF, Monsieur Denis Jacques, avoue qu’il trouve le terme « art figuratif » drôle. Il nous réfère au temps de la préhistoire, il y a 35 000 ans, alors que les hommes de caverne peignaient dans les grottes … c’était de l’art figuratif! Il pense que ce terme a dû être créé depuis une centaine d’années, alors que certaines personnes ont trouvé l’idée intéressante d’inventer un art non figuratif. Il ajoute que l’art figuratif n’est pas un des courants du 20e siècle … c’est un art qui existait et qui existe encore!

De plus, il croit que ce qui se fait en art figuratif, particulièrement au Québec, est un moment d’histoire très important qui permet à tout le monde de voir que l’art figuratif est bien vivant, qu’il y a une qualité d’œuvres qui est absolument exceptionnelle et prometteuse pour l’avenir.

Monsieur Jacques souhaite également que l’exposition « Coloré de nature » inspire de jeunes artistes qui auront le goût d’explorer dans cette direction.

Marylène Faucher, commissaire de l’exposition, a renchéri les propos de Monsieur Jacques en disant que « dans le fil de l’histoire de l’art, et même de la préhistoire avec ses hiéroglyphes, l’art figuratif a pris naturellement naissance et s’est développé ». L’art figuratif a su persister, s’affirmer et garder une place dans le marché. L’être humain est attiré par la qualité et la beauté qui font du bien à l’œil et à l’âme et « Coloré de nature » est un art qu’il fait bon contempler.

 
Que pouvons-nous voir dans cette exposition?

 Nous pouvons apprécier les œuvres de 45 artistes peintres et sculpteurs qui ont travaillé avec différentes techniques. En peinture, les médiums tels que l’aquarelle, l’huile, l’acrylique et les techniques mixtes. En sculpture, le bronze plaqué nickel, la pierre calcaire sur granit, ainsi que l’alba.

Les deux commissaires ont voulu présenter cette exposition avec leurs yeux d’artistes, dans une ambiance intime et feutrée qui invite le spectateur à la contemplation. Chacune des œuvres suscite à sa façon une émotion et une impression propre à chaque personne. Elles invitent tous les visiteurs à s’imprégner des lumières et des couleurs des œuvres.

Jean-Marc Labbé, a quant à lui, a résumé l’exposition comme suit : « c’est des œuvres intéressantes, c’est quelque chose qui est agréable à regarder, qui est accessible, à la porte de tout le monde … pour les artistes, pour le musée, pour la population en général. C’est quelque chose de formidable et de fameux! »

Madame Lapointe a également mentionné que, pour les personnes désirant faire l’acquisition de certaines œuvres, le Musée met à leur disposition les coordonnées des exposants. Aussi, elle a rappelé que « faire l’achat d’une œuvre d’art consiste en un geste de pur bonheur pour soi, son entreprise, son patrimoine familial », tout en permettant aux artistes de récolter le fruit de leur travail!

Personnellement, j’ai été séduite par la qualité des œuvres. Malgré les nombreux invités présents autour de moi, je me suis laissé glisser dans le rêve devant plusieurs paysages et portraits dont les couleurs avaient un effet apaisant. J’ai été séduite par le beau qui semble plus vrai que nature!

Je tiens à féliciter les artistes de l’IAF, sa présidente et le président d’honneur, les deux commissaires qui ont fait un travail remarquable, ainsi que le Musée Marius-Barbeau.

 
C’est une invitation à tous!

L’exposition se poursuit jusqu’au 12 avril 2015. Le Musée Marius-Barbeau est situé au 139 rue Ste-Christine, à St-Joseph-de-Beauce. Il est ouvert du mardi au vendredi, de 10h à 12h et de 13h à 16h30, ainsi que le dimanche de 13h à 16h. Pour toutes informations, visitez le www.museemariusbarbeau.com ou téléphonez au 418 397-4039.
Pour en connaître davantage sur l’IAF : http://institutdesartsfiguratifs.wordpress.com/

 
Liste des artistes exposants :
 

Serge Babeux
Jacques Lisée
Jean Barry
Jaber Lutfi
Alexandra Bastien
Lyse Marsan
Carole Bonneau
Heide Messing
Clarence Bourgouin
Roger Monette
Manon Carrier
Pierre Pierre Morin
Yvon Chartrand
Marcel Mussely
Lilyane Coulombe
Christine Nadeau
Lorraine P. Dietrich
Jean-Pierre Neveu
Florence Dionne
Lise Paradis
Gilles Durant
George Politis
Louise D. Fortin
Raymond Quenneville
Paul-Yvan Gagnon
Danielle Richard
Stéphane Gagnon
Lucie Ringuet
Jean-Jacques Hudon
Carol Lynn  Schaudt Wickenhiser
Ljubomir Ovamlpvoc
Stefan Starenkyj
Denis Jacques
Lise St-Cyr
Chantale Julien
Joanne St-Cyr
Lyne Lafontaine
Lise B. Tétreault
Marie-Hélène Lapointe
Suzanne Therrien
Pierre Leduc
Bertrand Tremblay
Jacques Léveillé
Andy Wood
Benoit Lévesque
 
 

L'émission tournée pour la TVCB est disponible maintenant: http://www.tvcb.ca/?vID=4153.