jeudi 27 novembre 2014

Ouverture du Salon des Artistes et Artisans de Beauce le 21 novembre 2014


Vendredi, le 21 novembre dernier, j’ai assisté à l’ouverture du 30e Salon des Artistes et Artisans de Beauce, au Centre Culturel Marie-Fitzbach, à Saint-Georges. Le salon se tenait les 21, 22 et 23 novembre dernier.



Depuis que j’ai découvert ce salon, je ne voudrais manquer aucune de ses éditions. Les artistes et artisans sont très accueillants. Les produits et articles proposés en kiosques sont variés et d’une grande qualité. Pour assurer la réussite de cet événement, il y a plusieurs bénévoles qui ne comptent ni leurs heures, ni leurs pas. Si vous n’avez eu l’occasion de vous y rendre cette année, je vous suggère de déjà le planifier à votre agenda de l’année prochaine.

Afin d’inaugurer cette 30e édition, quelques personnes se sont adressées aux visiteurs.

Claude Gagné, président d’Artistes et Artisans de Beauce a mentionné que l’organisation de cet événement a été un travail colossal et qu’une 30e édition est vraiment un événement extraordinaire. Il a tenu à remercier autant de fois l’équipe de bénévoles qui font de cet événement un succès annuel.

Diane Faucher, représentante du député de Beauce Sud, a également félicité toutes les personnes impliquées. Son souhait pour les artistes et artisans participants fut que les visiteurs soient nombreux afin que chacun puisse effectuer des ventes et faire connaître le résultat de leur créativité. Son souhait fut exaucé puisque plus de 3 400 visiteurs ont été fidèles au rendez-vous.

Solange Thibodeau, représentante de Ville de St-Georges, en l’absence du maire qui se trouvait à Québec, a donné l’espoir aux organisateurs d’un espace plus grand pour tenir une prochaine édition. Loin de faire des promesses, elle ose espérer qu’il sera possible d’effectuer des agrandissements avec la démolition de l’édifice voisin qui ne pouvait plus être récupéré. Même si l’argent à trouver demeure toujours un défi, elle demeure confiante et recommande à tous de suivre les développements.

Elle a également tenu à féliciter les présidents d’honneur de cette 30e édition. C’est d’ailleurs la première fois que la présidence est proposée à un couple, soit Pauline Bisson-Desjardins et Cléonide Desjardins, tous deux artisans et formant un couple depuis 50 ans! Pour terminer, elle a tenu à remercier les membres du comité organisateur : Lise Thibodeau, coordonnatrice, Michel Bisson, Marie-Stella Morin, Claude-Félix Pomerleau et Francine Labbé.

Cette cérémonie fut clôturée avec Lise Thibodeau du comité organisateur. Cette grande dame, de petite taille, n’a pas hésité à monter dans un escabeau pour s’adresser aux invités. Pour cette 30e édition, elle a annoncé une exposition des présidents des éditions 2002 à 2014 que nous pourrons visiter dès le 4 décembre prochain. Elle nous a également invités à voir la mosaïque des exposants des années 1987 à aujourd’hui sur les murs du corridor.

Parlant des bénévoles qui n’ont pas ménagé leurs pas depuis 30 ans, elle a calculé que la somme de ces pas équivalait à faire un aller/retour à pied jusqu’à Boston!

Pour conclure le tout, Madame Thibodeau a tenu à remercier la Ville de St-Georges pour leur appui et leur implication. Elle n’a pas oublié les commanditaires qui leur fournissent les locaux gratuitement.

 Après ces présentations, j’ai fait le tour de la quarantaine de kiosques pour rencontrer tous ces artistes et artisans que j'apprécie vraiment beaucoup … et j’ai fait de très beaux achats!

Félicitations et merci pour cette superbe 30e édition!
 

Allez voir mon album photo de la cérémonie d’ouverture et des artistes et artisans participants sur ma page Facebook : www.facebook.com/couleursculturellesenbeauce.

 

 

Entrevue au Comité d'aide de Beauceville (C.A.B.)


Lundi le 24 novembre dernier, j’ai eu le privilège d’aller visiter et de rencontrer les bénévoles du Centre d’Aide de Beauceville, situé au 116, rue Fraser, à Beauceville. Le Comité d'Aide Beauceville (C.A.B.) est un organisme à but non lucratif dont l'objectif premier est de venir en aide aux personnes démunies des municipalités de Beauceville, St-Alfred, St-Simon-les-Mines, Notre-Dame-des-Pins et St-Odilon.
 

Aide à la collectivité
 
Ouvert depuis 1990, cet organisme n’a jamais cessé de soutenir les personnes ayant besoin d’aide en leur procurant de la nourriture, des vêtements, des articles scolaires, des meubles … et surtout beaucoup d’Amour! Grâce è une quarantaine de bénévoles qui se relayent jour après jour, 6 jours sur 7, cet organisme peut accomplir sa mission.
 
C’est environ 95 boîtes de nourriture, d’une valeur d’environ 200 $ chacune, qui sont remises toutes les deux semaines pour apaiser la faim chez des personnes qui se trouvent en difficulté. Ces bénéficiaires n’ont à débourser qu’un montant de 5 $ qui sera réinvesti dans le garde-manger collectif. Personne ne s’habitue à vivre dans la pauvreté, à avoir faim, à vivre des inquiétudes quand tout s’écroule et qu’on ne sait plus comment s’en sortir. Mais, personne n’est à l’abri de ce type de situation. Par exemple, avec les fermetures d’usines et autres, un couple peut se retrouver en même temps sans emploi.
 

La faim existe même autour de nous
 
J’ai pu m’entretenir avec Serge Fortin, président du CAB et bénévole depuis de nombreuses années pour l’organisme. Il est accueillant, respectueux, à l’écoute et empathique aux besoins des autres.
 
Il m’a expliqué que le centre recueille des dons autant en argent, en nourriture, en vêtements, en meubles, etc. L’argent et la nourriture servent à l’achat de denrées pour les boîtes alimentaires qui sont remises hebdomadairement. Tous les autres dons matériels sont triés, les vêtements sont lavés au besoin, puis répartis dans les différents départements. Parce que le centre, c’est aussi un grand magasin général pour tous et pour toute la famille. Il est possible de faire de bons achats, sans payer de taxes, à faible prix. Avec une carte de membre annuelle au coût de 5 $, vous obtenez une réduction de 10% sur vos achats. L’argent recueilli avec ces ventes permet également de combler les besoins en achats de denrées, tels le lait, la margarine, le steak haché, etc.
 
Dans certains cas, des familles vivant une situation très difficile peuvent recevoir gratuitement vêtements, vaisselle, couvertures, meubles, etc..
 

Le recrutement de bénévoles est essentiel
 
Monsieur Fortin éprouve cependant une inquiétude concernant la relève. Les bénévoles qui œuvrent dans le centre depuis de nombreuses années vieillissent et n’ont plus la même énergie. Il n’est pas facile de recruter de nouveaux bénévoles et encore moins d’intéresser les jeunes à leur action. Les bénévoles sont le cœur du centre … sans eux le il ne pourrait poursuivre ses activités et répondre aux besoins grandissants dans la population.


Grande vente bisannuelle

J’ai pu visiter tous les départements et je peux vous assurer qu’il y a de tout pour la maison et pour habiller chaque membre de la famille : bébé, enfant, adolescent, femmes et homme … de la robe de baptême, à la robe de bal, aux jeans, aux manteaux, aux chaussures et bien plus encore. Tout est bien placé, propre et il y a de la variété. Il arrive même que des boutiques donnent leur surplus d’inventaires.
 
Tout le monde est d’ailleurs invité à leur grande vente, du 2 au 6 décembre prochain. Vous payez 5 $ pour obtenir un grand sac de plastique blanc et vous le remplissez à ras bord de tout ce que vous voulez (exception meuble!). Pas de limite sur le nombre de sacs payés … le tout sans taxe.
 

La Guinolée

J’ai également rencontré M. Rémi Hovington, vice-président du centre et président de La Guignolée qui a débuté il y a un mois avec le porte-à-porte. L’an dernier, avec l’aide de tous les bénévoles, des commanditaires et commerçants ils ont réussi à ramasser 11 587 $. Tout cet argent a été investi dans les paniers de provisions. Alors que la collecte fut déjà d’environ 20 000 $, il n’ose pas trop fixer d’objectif pour la campagne de cette année avec les conditions difficiles au niveau de l’emploi. Il serait cependant très heureux de recueillir au moins autant que l’année dernière. La population a moins d’argent à donner … mais la population qui sollicite de l’aide ne cesse de croître!
 
Le jeudi 27 novembre, il y aura une grande collecte au pont de Beauceville, de 14h à 16h, avec l’aide du Service sécurité de Beauceville et de la Sûreté du Québec. Même les 10 et 25 cents sont très appréciés et peuvent faire une différence au bout du compte! Monsieur Hovington vous remercie tous à l’avance de votre générosité.
 

Des bénévoles en or
 
En conclusion, le CAB est un besoin essentiel dans la collectivité. Les bénévoles qui y œuvrent sont empreints d’une très grande générosité envers leurs prochains. Sachez qu’il est facile de les aider et de ressentir les bienfaits de donner au suivant. Lorsque vous voudrez vous départir de vêtements, d’objets ou de meubles, faites en profiter un organisme qui saura leur donner une deuxième vie pour des gens qui en ont besoin.
 
Si vous ne pouvez apporter vos choses directement, ils se feront plaisir d’en faire le ramassage. Il suffit de téléphoner au 418 774-5444. La superviseure Huguette se fera un plaisir d’organiser cela avec vous.
 
Les heures d’ouverture (sauf durant le dîner de 11h15 à 12h30) :
Lundi au mercredi           09 h à 16 h
Jeudi                                   09 h à 16 h et de 18 h à 21 h
Vendredi                           09 h à 16 h
Samedi                               09 h à 12 h

 
Consultez leur site internet:

  
Visionnez à la TVCB mon entrevue sur la Guignolée avec Rémi Hovington
http://www.tvcb.ca/?vID=4038
Voir la partie 1 de l'émission "Voici l'histoire de ... Comité d'aide de Beauceville: http://www.tvcb.ca/?vID=4047 et la partie 2 http://www.tvcb.ca/?vID=4046
 
 
Visitez ma page Facebook pour voir l'album photos:
www.facebook.com/couleursculturellesenbeauce
 

jeudi 20 novembre 2014

ENTREVUE AVEC "LE FORGERON D'OR"


Mercredi, le 19 novembre 2014, j’ai eu l’immense plaisir d’aller tourner une émission chez Le Forgeron d’Or, à Sainte-Marie, et d’y rencontrer les propriétaires Agnès Goujon et Richard Grenier. Quel accueil chaleureux! J’ai eu droit à la présentation de leur équipe, à une visite de la boutique et de l’atelier et à des démonstrations … sans compter toutes les généreuses informations données par Richard. Mes yeux de fille ont été comblés par le très beau et mon cœur nourrit de l’espoir de pouvoir me procurer au moins une de leurs magnifiques créations!
 
 

De l’Or « made in Beauce » ... toute une histoire!
 
En 1846, le premier morceau d’or fut trouvé à St-François (devenu Beauceville), sur la rivière Gilbert, par une jeune fille du nom de Clothilde Gilbert : Mon père m’avait envoyé, un dimanche matin, chercher un cheval au champ pour aller à la messe et, en voulant passer par la rivière, j’ai aperçu au bord de l’eau quelque qui brillait. Je l’ai ramassé pour le montrer à papa. Je ne croyais pas que ce caillou jaune ferait tant de tapage. Un vulgaire caillou vendu 42$ en 1866 (extrait de la brochure « Les mines d’or de la Beauce », de W. Champman, en janvier 1881).
http://archive.org/stream/cihm_00577/cihm_00577_djvu.txt

Richard m’apprend qu’il est encore possible de trouver de l’or en Beauce. C’est certain qu’il y en a encore beaucoup, mais il faut être propriétaire des claims et il faut demander la permission avant de fouiller. À l’automne, plusieurs prospecteurs viennent le voir avec leurs pépites et lui demandent de faire des bijoux avec leur propre or. Il y en a plus qu’on peut l’imaginer. On entend parler du Klondike, de l’Abitibi, mais on entend très peu parler de la ruée vers l’or des années 1800 jusqu’à 1900. On dit qu’il y avait entre 2 000 et 3 000 prospecteurs en Beauce à la fin de 1800!


Des noces d’argent pour la boutique des propriétaires

Richard est très fier d’annoncer, qu’afin de souligner leur 25e anniversaire d’existence, ils feront tirer, le 31 décembre prochain, un lingot de 100g en or 10 carats sur lequel il y a l’inscription « made in Beauce ». Pour avoir la chance de le gagner, rien de plus simple … il suffit de passer à la boutique et de compléter un coupon de participation.


Deux points de vente pour vous servir

Sainte-Marie

À l’ouverture en 1989, la boutique de Sainte-Marie a été située sur la rue Notre-Dame durant trois ans. La boutique a ensuite déménagé pour s’installer durant dix-huit ans sur l’avenue Marguerite-Bourgeoys. Finalement, depuis près de quatre ans, la boutique se trouve sur le boulevard Vachon. Cet endroit est à la fois une boutique, un atelier et un économusée. Donc, toute la production se fait à Sainte-Marie.
 
L’économusée  présente différents artéfacts, des pièces qui proviennent du Musée de la Civilisation, du Musée Ramsay et de Parc Canada. Des pièces qui attirent toujours un peu plus les gens. On y retrouve entre autres  la reproduction de la plus grosse pépite d’or, la  McDonald (45 onces, soit 6 ‘’ ¾ sur 2 ‘’ ¾) qui a été trouvée ici en Beauce, dans la rivière Gilbert, en 1867.

Petit-Champlain à Québec

Une nouvelle boutique a pignon sur rue dans le Petit-Champlain à Québec; qui a d’ailleurs remporté cette année le titre de plus belle rue au Canada! Située dans un très lieu touristique, c’est un point de détail de bijoux beaucerons. Les bijoux vendus partent ensuite se promener un peu partout sur la planète. Richard éprouve toujours le plaisir de vendre un produit beauceron à un chinois! C’est l’endroit idéal pour offrir des feuilles d’érable, des esquimaux et des inukshuks. La boutique propose également des peintures autochtones peintes sur des peaux naturelles d’animaux confectionnées par le collectif Danaki.


Pourquoi un économusée dans la boutique?

 Faire partie du réseau des économusées donne une certaine notoriété, apporte de nombreux avantages et permet de sortir un peu de l’environnement habituel. Au départ, quand on demande à en faire partie, le produit est évalué par des spécialistes du milieu. Ensuite, des historiens viennent pour vérifier des choses, instruire des histoires et faire de la recherche. Richard m’informe que, contrairement à la croyance populaire, un orfèvre ne fabrique pas les bijoux. Le 1er orfèvre au Québec est Jean de Lavoisier, arrivé en 1635 et il fabriquait des calices.

À titre d’exemple, puisque chez le Forgeron d’Or ils aiment faire des bijoux faits à partir de fragments de météorite, les chercheurs ils sont allés chercher toute la documentation sur les météorites. Cette fois, Richard m’apprend qu’un météorite est tombé à St-Jean-sur-Richelieu en 1991 ou 1994. Charlevoix et Manicouagan sont d’ailleurs des impacts de météorites.
 
Le couple a commencé à s’intéresser aux météorites lorsqu’il a acheté son premier fragment lors d’un voyage à Hansbury en Australie, dans le New South Whale. Toujours aussi instructif, Richard m’explique qu’il est possible d’en trouver partout. Nous pouvons faire une petite expérience en laissant une bassine sous la pluie lors d’une grosse tempête. Une fois l’orage passé, il suffit de passer un aimant dans le fond du bassin. Toutes les particules qui seront récupérées seront principalement de la poussière cosmique. Puisqu’ils sont également gemmologues, ils peuvent authentifier les morceaux en les coupant, en les  polissant, en les sablant, puis en mettant une goutte d’acide nitrique qui créera une cristallisation.


L’expérience multidisciplinaire du Forgeron

Richard a toujours été dans le milieu des arts et il aime de temps en temps s’amuser et faire des pièces originales. Il a déjà fait de la sculpture sur bois en passant par St-Jean-Port-Joli. Il a déjà travaillé à la Céramique de Beauce et est ensuite devenu céramiste dans les années ’70. Il a également travaillé avec les métaux, le bronze, l’aluminium et a par la suite commencé à faire de la bijouterie.

Il présente Agnès comme étant la véritable propriétaire du Forgeron d’Or. Elle est spécialisée dans le diamant canadien. C’est elle qui  vérifie, étiquette et place les diamants dans des boîtes pour en faire une belle présentation. Puisque les diamants canadiens sont accompagnés d’un certificat, elle doit vérifier les numéros de série de chacun. L’équipe peut ensuite prendre la relève avec la vente et le montage sur un bijou.


Plus qu’une équipe … une véritable famille!

Chez le Forgeron d’Or, le travail d’équipe est très important et on sent bien que les propriétaires éprouvent de la confiance et un profond respect envers chaque employé; qu’ils considèrent comme une famille! On voit bien la complicité entre chacun et le plaisir de travailler ensemble. Aussi, tout le travail est vérifié et est accompli avec minutie dans tous les départements.

Le Forgeron d’Or compte dorénavant 4 joailliers, 1 horloger et une équipe de conseillères. Le couple est choyé de travailler avec leurs deux filles qui souhaitent prendre la relève; l’une est gérante à Québec et l’autre travaille à Sainte-Marie. Quoique Richard s’amuse à dire que c’est peut-être leur petite-fille qui vient de naître qui deviendra la future patronne!

J’ai eu l’occasion de rencontrer et d’observer à l’œuvre les joaillières Sophie et Marie-France qui font partie de l’équipe depuis respectivement 15 et 20 ans. Il y a aussi Danie qui est spécialiste du département des perles depuis plus de 10 ans. Cette dernière travaille avec la vraie technique, c’est-à-dire que son fil est retourné et replié sur lui-même; ce qui rend le bijou est plus solide pour durer plusieurs années.

J’ai également eu droit à la démonstration du coulage d’un lingot d’or par Sophie. Richard m’a décrit le procédé comme suit : à l’aide d’un chalumeau, il faut réchauffer la lingotière, faire chauffer le métal (l’or).  Lorsque le métal commence à fondre tranquillement, la couleur devient très vive. Il  faut ensuite mettre un peu d’acide borique qui sert à empêcher l’oxydation du métal. L’or étant un métal qui n’oxyde pas, ce ne serait pas nécessaire si c’était de l’or pur. Puis, lorsque le métal est en fusion, qu’il est très liquide, il est coulé. En une fraction de seconde, coulage et démoulage du lingot d’or.

Marie-France, quant à elle, m’a démontré un autre procédé de coulage qui consiste à la cire perdue par la force centrifuge. Le procédé consiste à sortir du four un  cylindre qui y est demeuré de 7 à 8 heures (1 350 degrés). Pour débuter, il faut remonter le mécanisme de la centrifugeuse et ajouter le métal dans le creuset. À l’aide d’un chalumeau, il faut faire fondre le métal et ajouter de l’acide borique. Lorsque le métal est complètement en fusion, il faut déclencher la centrifugeuse qui tourne 30 secondes; le métal pénètre alors dans le creux où la cire a été fondue (cette technique date de l’époque des Romains). La pièce doit  refroidir toute la nuit avant le démoulage du lendemain.
 

Si je veux me départir de mes vieux bijoux, pourrez-vous récupérer l’or?

Pour Richard, la question est importante et mérite une réponse. Il peut y avoir plusieurs possibilités, ça dépend de la quantité d’or et du sentiment éprouvé. Si vous aviez l’or de votre arrière-grand-mère et que vous y teniez, c’est éventuellement possible, dans la majorité des cas. Si ce sont de vieilles chaînes, le résultat donnera un métal un peu moins beau. Mais, si ce sont des bagues pour un minimum de 10 grammes, il peut prendre l’or, le faire fondre et en faire un lingot devant nous. Ce dernier pourrait éventuellement servir à fabriquer un jonc simple. Un travail plus élaboré prendrait plus de temps et coûterait un certain prix.

Il a également la possibilité de racheter l’or. Cependant, il spécifie que les bijoux fabriqués et destinés à la vente chez Le Forgeron d’Or ne sont jamais fabriqués avec du vieil or.  L’or racheté est fondu en un lingot qui est envoyé à la raffinerie, puis retourné en or pur.


Une visite vaut mille mots

Bien avant ce tournage, j’avais eu l’occasion de m’y rendre pour découvrir la boutique. Dès mon arrivée, j’avais reçu un très bon accueil. Puisque c’était ma première visite, j’avais été invitée à visionner une vidéo très intéressante de l’Économusée. Sans empressement, j’avais pu ensuite regarder très librement les bijoux en vitrines sur les deux étages, voir les artéfacts et lire les informations. Il y a des bijoux de qualité à la portée de toutes les bourses. Il y a aussi des bijoux originaux et sculptés qui portent bien la signature du Forgeron d’Or. En plus, il y a toujours Richard prêt à nous raconter une bonne blague.

Qu’on y aille seul ou en groupe, nous sommes toujours merveilleusement bien accueillis au Forgeron d’Or! Chez le Forgeron d’Or, vous n’irez pas simplement voir ou magasiner un bijou … vous irez vivre une expérience dans le ravissement!

Merci Agnès et Richard!

Le Forgeron d’Or nous souhaite des Fêtes en Or!
 

C’est maintenant à votre tour de vous y rendre :
 
Boutique, Atelier et Économusée®
Heures d’ouverture:
Lundi au mercredi : 9h à 17h30
Jeudi et vendredi : 9h à 21h
Samedi : 9 h à 12 h

Boutique
23½, rue du Petit-Champlain, Québec, QC G1K 4H5

Visitez le site internet : www.leforgerondor.com
et suivez leur page Facebook https://fr-ca.facebook.com/pages/le-forgeron-dor/378012268146
 
Allez voir dès maintenant l’album photo de ma visite : https://www.facebook.com/couleursculturellesenbeauce
 
Voyez dès maintenant l’émission tournée pour la Télévision communautaire de Beauceville http://www.tvcb.ca/?vID=4061
 

lundi 17 novembre 2014

EXPOSITION "COLORÉ DE NATURE" AU MUSÉE MARIUS-BARBEAU


Dimanche, le 16 novembre dernier, j’ai assisté au vernissage de l’exposition « Coloré de nature » au Musée Marius-Barbeau. Cette exposition regroupant 45 artistes de l’Institut des Arts Figuratifs est présentée jusqu’au 12 avril 2015.
 
 
Parmi les exposants, quelques-uns étaient présents à la cérémonie, dont Marie-Hélène Lapointe, Jean Barry, Bertrand Tremblay, Jacques Lisée, Benoit Lévesque, Marcel Mussely, Lise St-Cyr, Clarence Bourgoin, Jacques Léveillé, Alexandra Bastien, Lucie Ringuet, Johanne St-Cyr, Pierre Leduc, Serge Babeux, Lilyane Coulombe, Christine Nadeau et Denis Jacques.
 

Qu’est-ce que l’Institut des arts figuratifs (IAF)
 
La mission première de l’organisme,  fondé en 1986 par Tex Lecor, est de faire connaître et d’apprécier l’art figuratif par l’excellence du travail de ses membres. Ils sont plus d’une centaine de membres-signataires, peintres ou sculpteurs professionnellement actifs, dont plusieurs jouissent d’une renommée nationale et même internationale. La majorité des membres résident au Québec.
 
Pour devenir membre-signataire de l’Institut, chaque artiste doit présenter un dossier de candidature qui est examiné avec beaucoup de professionnalisme par un jury de sélection dont les critères sont connus et très rigoureux.

La présidente de l’IAF, Madame Marie-Hélène Lapointe, s’est dite enchantée du savoir-faire de son hôte pour la mise en valeur des œuvres des artistes, et a exprimé sa gratitude pour tout le processus de préparation de cette exposition.

Johanne Maheux, commissaire de l’exposition a, quant à elle, présenté les artistes de l’IAF comme des travailleurs acharnés, des libres penseurs, des êtres humains doués pour exprimer leur vision du monde par la peinture et la sculpture.

 
Pourquoi avoir choisi le thème « Coloré de nature »?

« Coloré de nature » est aussi le slogan de bienvenue apparaissant sur les panneaux installés aux différentes portes d’entrée de la Beauce. Selon Jean-Marc Labbé, président du conseil d’administration du musée, ce thème se voulait à la fois rassembleur et dynamique, afin de présenter des œuvres aux médiums variés.
 

Comment se décrit l’art figuratif?

Selon Wikipédia, « l'art figuratif se définit est un style artistique, en particulier dans la peinture, qui s'exprime par la représentation d'objets de la réalité extérieure. L'art figuratif utilise comme modèles des objets du réel, en les représentant tels qu'ils se présentent ou en les déformant. L'art figuratif est souvent pensé en opposition à l'art abstrait, qui ne cherche pas à représenter des objets du réel ».
 
Le président d’honneur de l’exposition et membre d’honneur de l’IAF, Monsieur Denis Jacques, avoue qu’il trouve le terme « art figuratif » drôle. Il nous réfère au temps de la préhistoire, il y a 35 000 ans, alors que les hommes de caverne peignaient dans les grottes … c’était de l’art figuratif! Il pense que ce terme a dû être créé depuis une centaine d’années, alors que certaines personnes ont trouvé l’idée intéressante d’inventer un art non figuratif. Il ajoute que l’art figuratif n’est pas un des courants du 20e siècle … c’est un art qui existait et qui existe encore!

De plus, il croit que ce qui se fait en art figuratif, particulièrement au Québec, est un moment d’histoire très important qui permet à tout le monde de voir que l’art figuratif est bien vivant, qu’il y a une qualité d’œuvres qui est absolument exceptionnelle et prometteuse pour l’avenir.

Monsieur Jacques souhaite également que l’exposition « Coloré de nature » inspire de jeunes artistes qui auront le goût d’explorer dans cette direction.

Marylène Faucher, commissaire de l’exposition, a renchéri les propos de Monsieur Jacques en disant que « dans le fil de l’histoire de l’art, et même de la préhistoire avec ses hiéroglyphes, l’art figuratif a pris naturellement naissance et s’est développé ». L’art figuratif a su persister, s’affirmer et garder une place dans le marché. L’être humain est attiré par la qualité et la beauté qui font du bien à l’œil et à l’âme et « Coloré de nature » est un art qu’il fait bon contempler.

 
Que pouvons-nous voir dans cette exposition?

 Nous pouvons apprécier les œuvres de 45 artistes peintres et sculpteurs qui ont travaillé avec différentes techniques. En peinture, les médiums tels que l’aquarelle, l’huile, l’acrylique et les techniques mixtes. En sculpture, le bronze plaqué nickel, la pierre calcaire sur granit, ainsi que l’alba.

Les deux commissaires ont voulu présenter cette exposition avec leurs yeux d’artistes, dans une ambiance intime et feutrée qui invite le spectateur à la contemplation. Chacune des œuvres suscite à sa façon une émotion et une impression propre à chaque personne. Elles invitent tous les visiteurs à s’imprégner des lumières et des couleurs des œuvres.

Jean-Marc Labbé, a quant à lui, a résumé l’exposition comme suit : « c’est des œuvres intéressantes, c’est quelque chose qui est agréable à regarder, qui est accessible, à la porte de tout le monde … pour les artistes, pour le musée, pour la population en général. C’est quelque chose de formidable et de fameux! »

Madame Lapointe a également mentionné que, pour les personnes désirant faire l’acquisition de certaines œuvres, le Musée met à leur disposition les coordonnées des exposants. Aussi, elle a rappelé que « faire l’achat d’une œuvre d’art consiste en un geste de pur bonheur pour soi, son entreprise, son patrimoine familial », tout en permettant aux artistes de récolter le fruit de leur travail!

Personnellement, j’ai été séduite par la qualité des œuvres. Malgré les nombreux invités présents autour de moi, je me suis laissé glisser dans le rêve devant plusieurs paysages et portraits dont les couleurs avaient un effet apaisant. J’ai été séduite par le beau qui semble plus vrai que nature!

Je tiens à féliciter les artistes de l’IAF, sa présidente et le président d’honneur, les deux commissaires qui ont fait un travail remarquable, ainsi que le Musée Marius-Barbeau.

 
C’est une invitation à tous!

L’exposition se poursuit jusqu’au 12 avril 2015. Le Musée Marius-Barbeau est situé au 139 rue Ste-Christine, à St-Joseph-de-Beauce. Il est ouvert du mardi au vendredi, de 10h à 12h et de 13h à 16h30, ainsi que le dimanche de 13h à 16h. Pour toutes informations, visitez le www.museemariusbarbeau.com ou téléphonez au 418 397-4039.
Pour en connaître davantage sur l’IAF : http://institutdesartsfiguratifs.wordpress.com/

 
Liste des artistes exposants :
 

Serge Babeux
Jacques Lisée
Jean Barry
Jaber Lutfi
Alexandra Bastien
Lyse Marsan
Carole Bonneau
Heide Messing
Clarence Bourgouin
Roger Monette
Manon Carrier
Pierre Pierre Morin
Yvon Chartrand
Marcel Mussely
Lilyane Coulombe
Christine Nadeau
Lorraine P. Dietrich
Jean-Pierre Neveu
Florence Dionne
Lise Paradis
Gilles Durant
George Politis
Louise D. Fortin
Raymond Quenneville
Paul-Yvan Gagnon
Danielle Richard
Stéphane Gagnon
Lucie Ringuet
Jean-Jacques Hudon
Carol Lynn  Schaudt Wickenhiser
Ljubomir Ovamlpvoc
Stefan Starenkyj
Denis Jacques
Lise St-Cyr
Chantale Julien
Joanne St-Cyr
Lyne Lafontaine
Lise B. Tétreault
Marie-Hélène Lapointe
Suzanne Therrien
Pierre Leduc
Bertrand Tremblay
Jacques Léveillé
Andy Wood
Benoit Lévesque
 
 

L'émission tournée pour la TVCB est disponible maintenant: http://www.tvcb.ca/?vID=4153.
 

jeudi 13 novembre 2014

"Le bonheur d'Henri" par Les fous de la brosse


Le 12 novembre dernier, je suis allé rencontrer le metteur en scène Mario Boutin, ainsi que la troupe de théâtre « Les fous de la brosse » qui était en répétition de la pièce de théâtre « Le bonheur d’Henri ». Cette pièce, présentée par la Chambre de commerce de St-Jules, sera jouée à la salle communautaire de St-Jules le vendredi 21 novembre à 20h, le samedi 22 novembre à 18h (souper théâtre), ainsi que le dimanche 23 novembre à 14h.
 
 

La mise en situation de cette pièce, écrite par Elizabeth Bourget, est la suivante :
La directrice de publicité des céréales Bon Matin a lancé un concours, "Gagnez le bonheur", qu'Henri Lemieux, cadre moyen "abandonné" par sa femme, remporte bien malgré lui. S'il est facile de le soumettre aux commerciaux exigés par les organisateurs, le rendre heureux l'est beaucoup moins; et tout en s'y appliquant, les protagonistes de ce divertissement en viennent à questionner leur propre définition du bonheur.

Pour avoir eu la chance d’assister à une partie de la répétition, je peux vous assurer que vous plongerez dans cette comédie dès les premiers instants. C’est une pièce drôle, touchante et qui nous fera certainement réfléchir quant à notre définition du bonheur.

Les comédiens, dirigés par Mario Boutin, sont Samuel Gagné, Julie Houde, Mathieu Doyon, Véronique Gagné, Nathalie Brunelle et Stéphanie Lessard. Ils n’en sont pas à leur première performance et nous sommes assurés de passer un excellent moment en leur compagnie.

Le nombre de places étant limité, réservez votre billet dès maintenant en contactant Katy Vachon au 418 426-1292.

En attendant, je vous partage sur ma page Facebook "Couleurs culturelles en Beauce" quelques photos que j’ai prises lors de leur répétition. Voici également un court extrait de l'entrevue annonçant la pièce: http://www.tvcb.ca/?vID=4030.
Pour voir l'entrevue complète avec Mario Boutin sur la Télévision communautaire de Beauceville http://www.tvcb.ca/?vID=4076.
https://www.facebook.com/pages/Couleurs-culturelles-en-Beauce/773222239402602?ref=hl#!/773222239402602/photos/pcb.803967699661389/803965189661640/?type=1&theater

SI VOUS DÉSIREZ GAGNER LE BONHEUR VOUS AUSSI,
LA 1RE CHOSE À FAIRE
C’EST DE RÉSERVER VOTRE BILLET POUR VOIR
« LE BONHEUR D’HENRI »!

Bon succès à Mario Boutin et aux Fous de la brosse!

mercredi 12 novembre 2014

4 ans pour les Trouvailles de Pauline


Le 6 novembre dernier, j'ai eu le plaisir de participer à la première soirée "Mannequin d'un soir", organisée par Pauline Jacques, propriétaire de la Boutique Les Trouvailles de Pauline, de Saint-Frédéric. Cet événement se tient les quatre jeudis du mois de novembre 2014 afin de célébrer le 4e anniversaire de sa boutique.
J'admire beaucoup Pauline Jacques pour ses magnifiques qualités. C'est une femme qui ose rêver et se fixer des projets, qui a le goût du défi, très créative, d'une très grande générosité, avec un esprit d'entraide, une passionnée de la laine et des tissus et tenace dans ses apprentissages. Pauline Jacques c'est avant tout une grande amie qui nous ouvre ses portes pour partager et favoriser de belles rencontres!
 
Je lui ai demandé de me présenter sa boutique et ses projets. Je suis heureuse de vous présumer notre entretien ... dommage que vous ne puissiez entendre la belle trame de musique péruvienne qu'il y avait dans la boutique en faisant votre lecture!
Elle a ouvert sa boutique le 10 du 10 2010. Elle s'est donc dit qu'il y a tellement de 10 que ça allait être chanceux dans sa vie! Elle a donc débuté tranquillement avec la vente de café El Palto, l'artisanat et les bijoux péruviens. Les produits sont biologiques, certifiés équitables. Les articles en laine sont également certifiés équitables.
Les lainages sont intéressants et sont des plus appropriés pour nos froides journées d'hiver. Les vêtements d'enfants sont attrayants avec de magnifiques couleurs (taille 3 à 5 ans).
Elle m'apprend que les bijoux qui viennent du Pérou sont fabriqués par des hommes. Elle avait eu la chance de rencontrer le designer Georges lors d’une tenue de la Fête des Moissons. La pierre métallique sur les bijoux est de l'alpaca et elle est hypo-allergène. Les femmes péruviennes, quant à elles, travaillent assis par terre à faire de l'artisanat. On peut les voir dans la revue de Distribution Solidaire disponible à sa boutique.
Au fil du temps, elle a ajouté de nouveaux produits:
Le thé Four O'Clock, dont l'avantage est que nous pouvons faire notre propre échantillonnage avec différentes sortes.
  • Le café décaféiné El Palto
  • Les barres de chocolat du Pérou à 70% et 85% de chocolat noir
  • Les grains de café enrobés de chocolat
  • Des bas en laine d'alpagas réguliers et pour diabétiques
Il y a également des nouveautés dans la laine d'alpagas qui était auparavant vendue uniquement en cône. Son mari lui ayant confectionné un dévidoir avec une vieille drille, elle peut maintenant diviser sa laine en fusées; ce qui lui donne une apparence plus vaporeuse. Cette laine se vend présentement en quatre choix de couleurs, mais il y en aura d'autres éventuellement.
Depuis le 9 juin dernier, elle a commencé aussi à faire du métier à tisser aux fermières de St-Jules. Elle confectionne et vend maintenant de magnifiques châles. Elle remercie Thérèse et d'autres femmes de l'avoir aidé à la partir.
Elle fait aussi des pantoufles depuis au moins 30 ans. Elle a trouvé son patron alors que son fils était bébé il y a 37 ans! Elle continue d’en tricoter et d’en vendre de toutes les grandeurs, toutes les couleurs, Cette année, elle s'est donné des thèmes: mamie, maman, fille, papi, papa, garçon, avec les couleurs agencées petites, moyenne, grande.
Ça ne s'arrêtera pas là puisqu'il y a d'autres produits qui s'en viennent et qui sont en attente parce qu'elle ne peut pas les faire correctement tous en même temps!
Une préoccupation pour les personnes diabétiques
Puisque son mari est diabétique, elle a une préoccupation particulière pour les personnes atteintes de cette maladie. En plus des bas pour diabétiques, Pauline Jacques vend des crèmes Avon spécialement conçues pour eux et le café décaféiné qui ne peut pas leur nuire. Elle a même déjà fait des présentations sur le sujet et d'autres sont à venir.
D'autres projets
Elle s'oriente vers les cours de tricot qui seront donnés à la boutique; peut-être en groupe de 2 ou 3. Bien qu'elle n'ait pas l'expertise d'une professionnelle, elle connait très bien sa matière. Pour ce faire, elle va utiliser des restes de laine. Idéalement, elle utilise tous les restes de laine qui peuvent servir à faire des carrés pour des coussins. Elle a même trouvé, dernièrement sur Facebook, comment recouvrir au crochet ou à la broche nos supports avec les restes.
Elle fait beaucoup de récupération et sa philosophie est de donner au suivant. Ainsi, elle récupère les tissus et a pu aider une nouvelle boutique de St-Georges compléter son inventaire. Elle en a donné aussi aux fermières de St-Jules pour un concours de sacs d'Halloween pour les enfants. Dernièrement, elle a reçu des poches de tissus d'une dame âgée de St-Frédéric qui s'était préparé pour faire de la catalogne au métier et elle a eu la permission d'en remettre aux fermières.
Durant la soirée, elle est heureuse de nous présenter une couverture de laine faite au métier; sa dernière réalisation. Elle se dit une fille mathématique et n'a pas de mal à compter la longueur de fil utilisé. Nous avons la chance de voir également trois magnifiques châles qu'elle vient de confectionner.
Elle ajoute qu'elle fait ce que sa mère aurait aimé faire. Elle se dit moins habile dans la broderie, mais elle essaie quand même. La semaine dernière, elle a appris le fléchée, mais elle trouve ça difficile.
Pour conclure, elle organise sa soirée "Mannequin d'un soir" pour souligner ses 4 ans d'ouverture en octobre dernier. C'est donc un rendez-vous les 4 jeudis soir de novembre avec un concours qui s'échelonne sur ces 4 jeudis.
Avant de terminer sa soirée, elle nous parle d'une autre cause qu'elle défend et nous invite à laisser un petit don pour la Société canadienne du cancer du sein de Avon. En échange, nous pouvons partir avec un petit toutou Rosie.
Quand vous irez à sa boutique, ne manquez pas de voir "Neige" la mascotte alpagas qui a trouvé son nom lors d'un concours l'année dernière!
Lors de cette visite, j’en ai profité pour m’acheter un magnifique chapeau en fourrure d’alpagas et de bons thés. Allez faire un tour dans cette boutique fort sympathique … vous allez être surpris de toutes les belles choses que vous allez y trouver!

BONNE FÊTE aux Trouvailles de Pauline
bon succès et bonne continuité!

 

Les Trouvailles de Pauline
427, rue Grondin
St-Frédéric (Québec) GON 1P0
Tél : 418 426-2310